I love you…

I love you, I love you too 🙂 En anglais, pas mal !

chamboulements

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commentaire Claire Chazal :

…à gauche l’UMP bien évidemment et à droite le Parti Socialiste… !

je suis fait :-)

Anne Archet, analyste du campus 🙂

Sa petite histoire semble être un extrait de ma vie, au prénoms près. Même le petit détail de la soupe, Michelle ne sachant cuisiner rien d’autre que de la soupe en sachet.

Ah oui, nous n’avons jamais été mariés, mais quelques 17 ans de vie commune font oublier le petit détail.

Allô, Chartrons ;-)

Chère Voisine,
Appliquant les préceptes de la troisième noble vérité, à l’étude des trois autres, je me dis que la première est mensongère, la deuxième est mensongère, la quatrième est despotique et que la seule illusion que je décèle est celle de la vérité de l’enseignement de Sidharta, au moins sous la forme qu’il nous est parvenu.

Une sur quatre qui tient débout ce n’est pas mal quand même.

désir

Des religions que j’ai côtoyé de près ou de loin, le bouddhisme est la moins irritante; je me suis souvent demandé si c’était sa nature déiste qui la rend moins gênante en première instance, un petit peu plus insidieuse. Au bout du compte le bouddhisme, qui souvent passe pour un système philosophique essentiellement, est une religion et peut-être pas la moins contraignante pour le croyant pratiquant.

De la base du bouddhisme, des quatre nobles vérités, je mettrais volontiers les trois à la poubelle la plus proche mais j’en garderais une parce qu’elle me plaît bien : la troisième.

Je n’ai pas constaté que tout soit souffrance. Souvent on confond inconfort et souffrance et dès lors on voit le monde en noir. J’ai eu un lot pas négligeable de bons moments et j’espère en avoir quelques uns de plus. Il m’est ainsi impossible d’accepter la première des nobles vérités pour autre chose qu’illusion de celui qui l’a annoncée. Si tout était souffrance le mot même n’existerait pas, n’ayant pas à s’opposer au bien-être, si tout était souffrance le nirvana bouddhique n’existerait pas.

Le désir est la puissance suprême, qu’il s’agisse du désir d’obtenir quelque chose, ou de faire aboutir un projet ou simplement d’aller faire la sieste ou s’accorder un moment de farniente. Qu’il s’agisse du désir d’ignorer ou de savoir, de vivre ou de mourir. Se défaire de ses désirs pour éviter la souffrance devrait comprendre, si on se défait de tous ses désirs, l’absence de désir pour atteindre le nirvana bouddhique et donc d’observer la voie du milieu.

La justesse est une notion relative, la justice encore plus. La façon d’agir pour quitte le cycle des transformations est une doctrine qui varie d’un interprète à l’autre et d’un milieu à l’autre, suivant ce que la norme du juste est. Suivant les époques et les endroits le juste a varié (et semble vouloir varier) tout autant que l’injuste.

Seul le désir d’apprendre, de comprendre le monde qui nous entoure et définir la place que l’on y occupe me semble être un objectif digne d’intérêt, indépendamment de toute récompense hypothétique de nirvana et ne nécessitant aucune motivation du genre éviter la souffrance de la vie. Comprendre juste pour le plaisir, savoir pour le fun. La troisième noble vérité me semble être le seul éléments à garder de l’enseignement bouddhique, sans se sentir obligé de prendre le bâton (souffrance/enfer) ou la carotte (nirvana/paradis) en considération. Et elle est celle qui rend l’une des quatre autre vérités caduques, puisque la recherche du savoir permet de se passer du besoin de suivre les conseils d’un autre quant à la façon de procéder pour savoir. Que l’on se serve des mémoires de l’espèce est une chose, que l’on soit invité à suivre des règles en est une autre.

Je pense que Sidharta a légèrement loupé le coche, sinon il aurait évolué vers un épicurisme de la meilleure facture.


Reste la troisième vérité, le désir de comprendre le monde, qui a été source de beaucoup de souffrance et d’injustices extrêmes. 🙂 Pas en tant que tel, mais surtout pendant l’effort d’imposer aux autres son point de vue. Autant les religions que les idéologies sont des exemples d’interventionnisme auprès des autres avec l’objectif de les convaincre que l’on a raison de croire à ceci ou cela. Et qu’ils doivent embrasser cette croyance pour leur bien et que s’ils ne le font pas spontanément on leur fera rentrer le bon dieu, ou l’envie de devenir bouddha, ou le besoin d’oeuvrer pour le bien du peuple, ou l’obéissance au roi, dans le crâne à coups de gourdin.

Comment gérer cette envie de savoir/comprendre en créant le moins de problèmes possible ? Il ne suffit pas de le vouloir et de ne pas faire des vagues.

Vous êtes tranquillement dans votre petit labo en train de fabriquer un OGM et vous devenez un criminel au yeux d’une partie de la population, qui ne sait même pas pourquoi elle vous gueule dessus, si ce n’est par principe de précaution. Dans un sens.

Ou vous devez subir le non-sens de petits cons qui veulent installer le surnaturel en classe de maths ou de biologie et si vous réagissez en leur signifiant qu’ils racontent des conneries vous êtes le méchant qui leur veut du mal. Dans un autre sens.

Je me demande si la voie du milieu n’est pas simplement un équilibre d’actes dans les deux sens, pour rester sur le fil du funambule qu’est le juste pour le milieu social dans lequel nous évoluons.

Bien sûr, l’autre solution est d’arrêter de respirer de suite pour être certain de ne pas commettre des impairs tout en s’assurant de ne pas faire des choses bien. Ca doit être ce qu’on appellerait perdant-perdant. J’y songe souvent quand je me rend compte du mauvais accueil, individuel ou collectif de l’un ou l’autre de mes actes. Même quand on est contre une minorité et que l’on sent qu’on a raison et que les autres nous disent que nous faisons la bonne chose, il reste toujours un fond d’amertume : de quel droit cherche-t-on à priver les autres de leurs illusions ? Ils les vivent plutôt bien et ils sont peut-être même fières.

Les seuls efforts qui méritent d’être faits sont ceux qui font plaisir à soi -même et qui profitent à quelques autres aussi, en passant, sans qu’il soit nécessaire de s’adapter outre mesure. Ce point de vue pousse vers la discussion publique, vers l’agora, ou par les temps qui courent le Net.


Souvent on me demande si la contestation est mon moteur principal. C’est vrai que le plus souvent je l’ouvre pour contester quelque chose ou quelqu’un. C’est que je déteste les mèmes à la con, comme le purin d’ortie, le cinquième pouvoir, dieu dans l’incertitude quantique, le tout physique de l’évolution biologique, le tout déterminisme génétique du comportement etc.
Ca pollue mon infosphère plus que le CO2 mon atmosphère.

et elle est blonde en plus…

Voir ici, wordpress.com est tatillon avec la source des vidéos !

Kurt is up in heaven now

Public joke, pour fans de Science-Fiction.

duo non croisé

Pour partager une grille avec une gauchère (en admettant que vous êtes droiti(è)r(e)), placez la à votre droite. Le passage du crayon pourra se faire sans croisement. C’est un geste simple qui facilite la coopération.

Si elle est droitière, vous devez la placer à votre gauche, et bénir cette idée saugrenue, que vous avez eu étant enfant, d’apprendre à écrire (tant bien que mal) avec la main gauche aussi.

En fait, si vous êtes ambidextre et familier des mots croisés, vous pourriez fantasmer sur le partage de deux grilles avec deux cruciverbistes simultanément, une gauchère et une droitière, une heureuse conclusion à un FMF.

Bien entendu le trio FMF composé de trois ambidextres bien entraîné(e)s pourrait se faire trois grilles simultanément ! Mais là nous sommes loin du simple fantasme, enfoncés bien loin dans le royaume de la perversion; quoi, un trio d’ambidextres FMF perdre leur temps à faire des mots croisés, vous ne trouvez pas ça pervers ?

Awakened Atheist

But an Awakened Atheist? I don’t think there’s any way such a person could ever let religion back into his/her life. After you get religion out of your head, after you start to think your own thoughts and begin to see what sort of damage has been done to you – after you see the LIES for what they are – I just can’t imagine going back to it. (emphasis mine)

Who could imagine that?:-)

VisualDNA

Read my VisualDNA     Get your own VisualDNA™

Je me demandais pourquoi Crouzet n’avait pas répondu à mon billet. Il l’a fait, en douce, commentant chez lui, sans lien pour qu’il y ait un trackback et que je me rendre compte que la discussion continuait. Pensant peut-être que je suis son blog. C’est à cause de la belle Fanny que j’ai voulu vérifier.

Voici mes réponses :

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brains

yeah !

Koen Hauser, Modische Atlas der Anatomie, koenhauser.com - visit

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